La situation dans une résidence privée de Laval est symptomatique de ce que vivent les CHSLD à la grandeur du Québec : des patients de plus en plus malades et du personnel débordé, aux prises avec un problème sanitaire sans précédent. « Je pleure chaque jour. Je sens que nous les avons abandonnés. Certains résidents n’ont pas à boire, car on veut éviter qu’ils remplissent leur culotte d’incontinence », dit une préposée aux bénéficiaires de la résidence L’Éden. Elle désire garder l’anonymat pour protéger son emploi. L’employée nous a fait parvenir des photos de l’intérieur pour illustrer la nouvelle normalité dans les établissements privés. Nous avons pu vérifier ses dires avec une autre préposée.
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