Deux ans et demi après la victoire de Philippe Gilbert, c’est une nouvelle génération de coureurs qui a pris les commandes de Paris-Roubaix, dont la 118e édition a été rendue particulièrement exigeante par la pluie qui est tombée sur les secteurs pavés jusqu’au début de l’après-midi. De multiples chutes et crevaisons ont éliminé plusieurs prétendants des débats, mais ce sont aussi les coups de force de Mathieu van der Poel qui ont participé à la sélection. Le Néerlandais a été l’un des principaux acteurs pour reprendre tous les participants d’un volumineux groupe d’échappés, dont Gianni Moscon a été le dernier résistant, vaincu par une crevaison et une chute dans le final. C’est ensuite un trio de tête composé de nouveaux venus sur l’épreuve qui s’est présenté sur le vélodrome. Entre Mathieu Van der Poel, Florian Vermeersch et Sonny Colbrelli, c’est le champion d’Europe qui a su faire parler sa pointe de vitesse dans les derniers mètres. Il devient le premier vainqueur italien depuis Andrea Tafi en 1999, et l
Hide player controls
Hide resume playing