Six mois de prison avec sursis pour “provocation directe non suivie d'effet à un attroupement armé“, cinq ans de privation des droits civiques (inéligibilité et interdiction de voter) et relaxé sur le chef d'inculpation “provocation directe non suivie d'effet à un attroupement armé“. Le délibéré énoncé par la présidente du tribunal correctionnel de Carpentras vient de tomber à l'encontre de Christophe Chalençon, 54 ans, ancienne figure des gilets jaunes du Vaucluse. Le 29 octobre dernier, le forgeron du plateau de Sault, toujours actif politiquement au sein du mouvement “Évolution citoyenne“ publiait une vidéo sur son profil Facebook. En treillis, fusil de chasse à l'épaule, il appelait “les combattants à un soulèvement national. L'ordre va être donné dans les jours à venir“. Il assurait également qu'il participerait “à l'insurrection“. La vidéo avait été mise en ligne quelques heures après l'attentat perpétré à la basilique de Nice et y fait référence. À l'énoncé du jugement rendu en ce début d'après-midi, Christophe Chalençon a applaudit en déclarant “Vive La République !“. À la sortie du tribunal, il indique qu'il fera appel de la décision et déclare qu'il se porte candidat, lui, “ou quelqu'un d'autre“ à la Présidence de la République, derrière le mouvement “Evolution citoyenne“. Le forgeron devrait revenir dans quelques semaines devant la barre du tribunal de Carpentras après le dépôt de plainte de l'écrivain Jacques Attali. Christophe Chalençon a tenu il y a deux mois des propos insultants dans un Facebook Live contre l'ancien conseiller de François Mitterrand.
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