Dérive autoritaire de Macron : que fait l’opposition ? Il ne vous aura pas échappé que malgré les scores historiquement bas du bloc central lors des deux dernières élections, Emmanuel Macron se croit, encore aujourd’hui, tout puissant. Il laisse filer les jours sans daigner nommer de Premier Ministre. Aujourd’hui peut-être, ou alors demain, comme dit la chanson. Manu fait mumuse avec la démocratie. Lundi, son favori est Bernard Cazeneuve, puis soudainement, il fait circuler dans les médias aux ordres le nom de Thierry Baudet, parfait inconnu qui n’a jamais été élu de sa vie, avant, quelques heures plus tard, de faire monter la rumeur Xavier Bertrand. Et encore hier soir, il s’est entretenu en visioconférence avec des dirigeants du PS et de EELV Bref, tout passe comme une lettre à la poste, et cela n’a pas l’air d’inquiéter plus que ça les oppositions, hormis LFI, à qui il faut rendre justice d’avoir déposé hier la proposition de résolution visant à destituer le président de la République “au titre de l'article 68 de la Constitution“, mais qui a peu de chances d’aboutir du fait du Sénat. Le RN, lui, s’est opposé à Xavier Bertrand mais pas à un gouvernement technique, tandis que le reste de la classe politique semble plutôt suspendue aux lèvres de Jupiter, semblant d’ignorer que c’est peut-être l’avenir du régime qui se joue en ce moment, et le risque de voir le pays plonger dans le chaos. Alors qu’attendre de ces oppositions, pourquoi une telle prudence, qui se confondrait presque dans la veulerie, et surtout, est-il encore possible de mettre sur pied une véritable alternance politique qui puisse rassembler les Français, on en parle ce matin : 🔷 Avec Joachim Murat, prince de Pontecorvo Descendant direct du maréchal Murat, membre de l'Appel au Peuple, expert dans les contrats gouvernementaux à l'international 🔷 Avec Georges Kuzmanovic Président de République Souveraine Pour nous soutenir :
Hide player controls
Hide resume playing