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Journaliste Andrew Napolitano : Pouvez-vous nous retracer le contexte, à partir de 1990, lorsque l’Allemagne, les États-Unis et la Russie ont convenu que l’OTAN ne bougerait pas d’un pouce plus à l’Est. Souvenez-vous de Minsk-1 et Minsk-2, parlez-nous du coup d’État de 2014. Elle a été en grande partie planifiée et organisée par le Département d’État américain. Jeffrey Sachs, directeur du Earth Institute, Columbia University, USA : Vous avez abordé tous les principaux points qui ont conduit à la situation actuelle. En fait, il faut remonter à la fin des années 1980 et au début des années 2000. Parce que le président Gorbatchev m’a demandé d’aider son équipe économique. Le président Eltsine m’a également posé la même question. Le premier président de l’Ukraine, Koutchma, m’a également demandé d’aider son équipe économique. J’ai donc vu de près tous ces problèmes. Gorbatchev a parlé très franchement. C’était un homme de paix et il affirmait que l’effondrement de l’Union soviétique mettrait fin au Pacte de Varsovie. Les États-Unis et l’Allemagne ont fermement promis qu’ils ne feraient pas bouger l’OTAN d’un pouce. Bien sûr, c’était un mensonge. Car dès que l’Union soviétique s’est effondrée et que la Russie est devenue l’État successeur, les États-Unis ont immédiatement commencé à réfléchir aux moyens d’élargir l’alliance militaire. Nous avons gagné, ils ont perdu. Nous sommes en expansion. Les promesses et les engagements ne valent rien. Notre ambassadeur en Russie, Jack Matlock, et bien sûr George Cannon, peut-être le plus grand historien universitaire de notre époque et auteur du livre Containment, écrit en 1947, pensaient que rompre maintenant les relations avec la Russie était une très mauvaise idée. ⭐️@BrainlessChanel Источник: BrainlessChanel
