Un syndrome d'aliénation parentale qui protège trop souvent un père ayant une personnalité de pervers narcissique ou paranoïaque, des enfants victimes qu'on n'entend pas, une justice qui marche sur la tête... Richard GARDNER, psychologue américain, a fait émerger en 1985 le concept de l'aliénation parentale, théorie où un enfant serait manipulé par un parent pour en discréditer un autre. Ces enfants accusant un parent d'abus sexuel seraient, pour certains, aliénés par l'autre parent. Mais de nombreuses associations critiquent aujourd'hui ce concept qui profite trop souvent aux malfaiteurs. Richard GARDNER, qui s'est suicidé en 2003, a été considéré par beaucoup de professionnels comme le défenseur de la pédophilie. Aujourd'hui, il arrive que des pères accusés de pédophilie ou de violence conjugale, recourent à ce concept d'aliénation parentale pour convaincre le juge que la mère puisse être atteinte d'histrionie, comme c'est le cas de Mme Dalila SADOK, survivante témoignant dans le film “les Survivantes“. Dans son ouvrage intitulé “True and false accusations of child sex“, Gardner écrit que « la pédophilie a été considérée comme étant la norme par la vaste majorité des individus dans l'histoire du monde12 » et qu'il s'agit là « d'une pratique largement répandue et acceptée parmi littéralement des milliards de personnes12. » Selon lui - et contrairement à toute la littérature scientifique disponible à ce sujet - les abus sexuels n'auraient pas forcément des conséquences traumatisantes pour les enfants concernés, les effets dépendraient des attitudes sociales vis-à-vis de la pédophilie13. Il s'est déclaré favorable à ce que la découverte d'un abus sexuel ne soit pas automatiquement dénoncée aux autorités et a milité pour que des fonds fédéraux soient attribués pour assister ceux qui sont accusés à tort d'abus sexuels13. Source Wikipédia. Il est donc aberrant de constater que de nombreux juges tombent dans le panneau et que le doute bénéficie au père dans ces situations. Aujourd'hui, Mme SADOK ne peut plus approcher ses enfants qui sont, selon elle, aux mains d'une élite pédosataniste. Mme Dalila SADOK lanceuse d'alerte et tant d'autres (Mme MACHADO qui était aussi sur le plateau), subissent aujourd'hui de grosses pressions et craignent pour leur vie. Des personnalités politiques et du monde des affaires seraient impliquées. Il faut savoir que le profil de ces hommes manipulateurs est souvent celui de pervers narcissiques ou de personnalités paranoïaques. Comme je l'explique dans l'interview sur le média GPTV, ces hommes sont très habiles pour faire bonne figure face aux juges et à l'entourage. Ils sont les premiers à emmener l'enfant au foot ou à la piscine et faire ami ami avec les autres parents qui seront leur caution, leur couverture. Il y a donc une double manipulation : celle de l'enfant et celle du juge. La mère dans ce contexte est discréditée. Mon conseil du jour est donc de vous rendre dans les cinémas indépendants pour regarder le film “les Survivantes“, qui est un documentaire bouleversant nous proposant une succession de témoignages de parents et d'enfants victimes des réseaux pédocriminels en France. Le metoo des enfants doit aussi exister. Aidez-les ! Ils ont besoin d'être crus.
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