Tout comme les pilotes, les contrôleurs aériens ont aussi leur dépendance aux systèmes informatiques qui les assistent dans leur travail. Tout comme une compagnie aérienne, une tour de contrôle ou un service ATC régional sont sensibles à la désorganisation. Ce soir du 1er juillet 2002, le service aérien de Zurich était tenu par un seul homme qui faisait l’homme-orchestre. En plus d’être le contrôleur régional, il couvrait aussi l’approche sur deux aéroports : l’un en Suisse et l’autre en Allemagne. Mr Peter Nielsen, le contrôleur, était de plus en plus dépassé. Les techniciens qui travaillaient dans le centre de contrôle avaient commencé à tout démonter. Ils ont arrêté l’ordinateur principal ce qui cause le transfert vers un ordinateur de secours. Or, ce dernier, n’avait pas les mêmes fonctionnalités que l’ordinateur principal de contrôle aérien. En particulier, il y a une alarme qui se déclenche 2 min 30 secondes avant un impact potentiel entre deux avions. Cette alarme ne fonctionnait plus dans le mode dégradé des systèmes. En plus, les lignes téléphoniques avaient été coupées isolant le contrôleur aérien de ses pairs dans les autres régions et aéroports. Les contrôleurs allemands de l’ATC de Karlsruhe voyaient le Boeing de DHL et l’avion russe s’approcher l’un de l’autre a plus de 1300 km/h. Ils ont essayé de téléphoner au contrôleur de Zurich pour le prévenir mais les lignes ne marchaient pas. C’est à ce moment que le système d’évitement de collisions, le TCAS, se déclencha dans les deux appareils… Les vols impliqués : Bashkirian Airlines 2937 (Tupolev 154, passagers) DHL 611 (Boeing 757, Cargo) Rapport d'Accident et documents: Un site avec des photos sur le memorial pour les victimes:
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