Après quatre ans de pouvoir, le capitaine, président anti-impérialiste, feministe, panafricaniste,... tombe sous les balles d’un commando lors d’un conseil des ministres à 16h. Depuis ce jour, son souvenir, ses idéologies restent vivantes dans les mémoires des jeunes burkinabés. Qui était Thomas Sankara? Pourquoi a-t-il été assassiné? Qui l’a assassiné? ou encore, où est son corps? Découvrons les réponses et toute l’histoire dans cette vidéo. Bien que mort il y’a une trentaine d’années, le capitaine Thomas Sankara est toujours vivant dans la vie quotidienne de la population de Ouagadougou. Personne ne l’a oublié. De nombreux jeunes sont jusqu’à ce jour remplis d’admiration à l’égard de ce leader révolutionnaire qui était un ami de son peuple, un défenseur des droits de la femme, un altermondialiste,... Afin que le peuple africain puisse rester sur les traces de son idéologie, cette dernière est transmise à travers la musique, l’art et la politique. Tout comme Mandela, Sankara est un héros de l’Afrique. Le Burkina Faso, pays que Thomas Sankara chérissait, connaît vite le soleil de la révolution. Thomas Sankara aspire à un Burkina Faso tout politiquement bien fait, là où la politique sociale prioriserait les intérêts du peuple. Et pour y parvenir, il s’allie avec ses frères d’armes, entre vite en contact avec les idéaux communistes, et plutard en 1976, le Regroupement des Officiers Communistes voit le jour. Avant d’être mis au pouvoir, c’est Jean Baptiste Ouédraago qui est président du Burkina faso à cette époque. La Haute-Volta, aujourd’hui le “Burkina faso”, est le pays qui a vu Thomas Sankara naître le 21 décembre 1949. C’est à Madagascar que le capitaine Sankara est formé et devient premier ministre grâce à un coup d’Etat, en Janvier 1983. La Haute-Volta fait alors face à une crise politique et en mai, Thomas Sankara est arrêté et réapparaît en Août après une tentative de coup d’Etat orchestré par le capitaine Blaise Compaoré, son ami et frère d’armes. Il ne devient président qu’à juste 33 ans, et rapidement, il gagne une grande popularité grâce à son charisme et jovialité. Thomas Sankara, devenu président, il représente “l’Afrique des jeunes et de l’intégrité”. Il mène une vie modeste dans le palais présidentiel avec sa femme et ses deux fils, en ayant comme biens personnels une guitare et une Renault 5 d’occasion. La première chose qu’il fait en arrivant au pouvoir: il s’occupe du changement du nom de sa patrie, le 4 août 1984. C’est ainsi que la “Haute-Volta” devient le “Burkina Faso”, ce qui, en associant les langues moré et dioula, signifie“PAYS DES HOMMES INTÈGRES”. Dans son pays “intègre”, Thomas Sankara réduit drastiquement les indemnités des fonctionnaires et les dépenses du gouvernement. En 1984, les bons d’essence ne sont plus attribués en fonction de la capacité du réservoir des véhicules mais par rapport au kilométrage afin d’éviter les reventes, et les salaires des membres de son gouvernement correspondent à ceux de leur profession. En tant que capitaine, le président perçoit donc une solde mensuelle de 138 736 francs CFA. Au chapitre des économies, il n’autorise la climatisation dans les administrations et les ministères qu’en avril, le mois le plus chaud de l’année. De 1983 à 1985, les dépenses de fonctionnement de l’Etat baissent de 18 %. Pour Sankara, des écoles, des barrages, des dispensaires, des espaces de reboisement peuvent être construits sur le budget de l’Etat de ce pays considéré comme l’un des plus pauvres du monde. Au début des années 1980, la Haute-volta est victime de multiples coups d’Etat. En 1981, Thomas Sankara est apprécié dans les cercles militaires qu’il est vite nommé secrétaire d’Etat à l’information, un poste éphémère car il finit par démissionner suite aux injustices sociales faites à l’egard du peuple. La corruption. Ce qu’il ne tolère pas. En janvier 1983, Thomas Sankara devient premier ministre et avec ses frères d’armes, notamment Blaise Campaoré, Henri Zongo et Jean-Baptiste Lingani, ils prennent le pouvoir et Sankara devient Président du Conseil National de la Révolution. À ce moment là, la lutte contre la corruption devient pour lui une priorité, à cause des expériences dont il a été témoin lorsqu’il était secrétaire d’Etat à l’information. À force de lire des théoriques marxistes-léninistes, Thomas Sankara se met à baisser le train de vie de l’Etat en vendant les voitures de luxe des ministres et par la suite, il les contraint tous de rouler en Renault 5, comme lui-même. De plus, il demande à chaque membre du gouvernement de déclarer ses biens matériels non seulement à une haute autorité, mais aussi à la radio, pour que tout le monde l’entende. N'hésitez pas à partager cette vidéo avec vos amis et n'oubliez pas de vous abonner et d'activer la cloche de notification afin que vous soyez notifiés chaque fois que nous publions une nouvelle vidéo ! E-mail: lafriquerevelee@ © 2022, L'Afrique révélée
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