Assaillie de questions, dépassant parfois allègrement les limites de la décence, celle dont le combat inspire désormais bien au-delà de la salle d’audience, a livré un nouveau témoignage fort et réaffirmé son statut de victime. Une nouvelle épreuve. Quand elle a été appelée à la barre, pour la troisième fois depuis le début de ce procès décidément pas comme les autres, Gisèle Pelicot ne s’attendait pas à ce qui allait suivre. La tête haute, le verbe fort, la même assurance impactante que la première fois, la victime avait prévu de délivrer un message. Pour, espérait-elle alors, couper l’herbe sous le pied de ceux qui ne la croient pas. “Pas une seconde, je n’ai donné mon consentement à monsieur Pelicot, pas plus qu’à ces hommes qui sont derrière moi, a-t-elle rappelé. C’est absolument abject de le penser. Je me sens humiliée depuis
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