Lorsqu’il compose “La Flûte enchantée”, Mozart est franc-maçon depuis sept ans. Très attaché aux idéaux maçonniques, il a déjà écrit des petites pièces pour les loges. En 1791, Emanuel Schikaneder, un ami, directeur de théâtre et franc-maçon lui-aussi, lui propose de composer un opéra en allemand. Ensemble, ils racontent une aventure fantastique où se rencontrent un Prince, une homme-oiseau, une Reine de la nuit, un serpent... Et sous ces thèmes magiques et philosophiques, des clins d’œil à la franc-maçonnerie sont discrètement disséminés. “Mozart savait que s'il montrait ces symboles de façon trop évidente, l'opéra pourrait être interdit, explique Laure Dautriche, musicologue et auteur de “Ces musiciens qui ont fait l'Histoire“ (). En revanche, ces symboles sont suffisamment éloquents pour que le public dans la salle, et en par
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