Les poètes faisaient partie de la société des gens de l’esprit. Mohamed Ben M’saïb a eu plus que les autres, avant lui, tels Said el Mandassi ou Ahmed Bentriqui, un impact sur la société dont ils exprimaient profondément les sentiments. Dans le contexte de rivalité qui existait entre ottomans et descendants des zianides, Mohamed Ben M’saïb était un poète engagé dans son temps. Son exil à Meknès (Maroc) sous le règne du roi alaouite Moulay Ismaïl (1672 – 1727), ses déboires avec l’odjak, ses amours, son repentir, sa fin de vie dans la voie du soufisme (Târiqa) l’ont auréolé d’un véritable mythe d’où la légende de ‘’Ben M’saïb hadar el -ghâïb‘’ (Seigneur Ben M’saïb fait venir l’absent). L’auteur – compositeur de ‘’mal habibi malou‘’ n’avait comme arme que son éloquence pour se défendre contre ses détracteurs. Il composa son chef d’œuvre ‘’Ya ahl Allah gh
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