Anton Bruckner (1824-1896) - The 9 Symphonies by Eugen Jochum. [id809759|*Click] to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-07:33) Bruckner - Symphonies Nos.4 Romantic ,6,7,8 (Century's recording: Eugen Jochum, Concertgebouworkest): Symphony #1 In C Minor * Allegro (00:00) Adagio (12:39) Scherzo. Schnell (25:13) Finale. Bewegt, feurig (34:08) Symphony # 2 In C Minor ** Moderato (47:21) Andante (1:05:16) Scherzo. Mäßig schnell (1:19:20) Finale. Mehr schnell (1:25:52) Symphony #3 In D Minor ** Mehr langsam, Misterioso (1:39:10) Adagio, bewegt, quasi Andante (1:59:14) Ziemlich schnell (2:14:32) Allegro (2:21:46) Symphony #4 In E Flat ‘’Romantic’’ * Bewegt, nicht zu schell (2:32:24) Andante quasi Allegretto (2:50:03) Scherzo. Bewegt (3:06:49) Finale. Bewegt, doch nicht zu schnell (3:16:54) Symphony #5 In B Flat ** Introduction. Adagio, Allegro (3:36:58) Adagio. Sehr langsam (3:57:52) Scherzo. Molto vivace - Schnell (4:17:15) Finale. Adagio - Allegro moderato (4:29:50) Symphony #6 In A ** Majestoso (4:53:49) Adagio. Sehr feierlich (5:10:26) Scherzo. Nicht schnell (5:27:40) Finale. Bewegt, doch nicht zu schnell (5:35:35) Symphony #7 In E * Allegro moderato (5:48:54) Adagio. Sehr feierlich und sehr langsam (6:09:33) Scherzo. Sehr schnell (6:34:35) Finale. Bewegt, doch nicht schnell (6:44:18) Symphony #8 In C Minor * Allegro moderato (6:56:50) Scherzo. Allegro moderato (7:10:33) Adagio. Feierlich langsam; doch nicht schleppend (7:24:35) Finale. Feierlich, nicht schnell (7:51:17) Symphony #9 In D Minor * Feierlich, misterioso (8:11:06) Scherzo. Bewegt, lebhaft (8:34:24) Adagio. Langsam, feierlich… (8:44:13) [id5646411|*Berliner] Philharmoniker **Symphonie-Orchester des Bayerischen Rundfunks Eugen JOCHUM Recorded in in 1958,1964-67 Find CMRR's recordings on Spotify: DEUXIEME COMMENTAIRE : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ. Pour comprendre les compositions de Bruckner, on doit tenir compte de son attitude personnelle envers la musique pure et se rappeler, en même temps, qu'il était organiste et chrétien. Bruckner exigeait beaucoup de la forme symphonique qu’il traita comme une gigantesque fresque pour orgue. Il essaya d'exprimer les pensées les plus sublimes relatives à la vie humaine et aux rapports de l'homme envers Dieu et, afin de revêtir de musique cette matière infiniment riche, il a dû élargir à la fois la forme de la musique et ses dimensions. Il ne pouvait se contenter de deux thèmes simples luttant l'un avec l'autre; il a préféré se servir de deux groupes de thèmes, rendant ainsi le développement plus ample et la conclusion plus riche ; la forme en devint plus large et moins précise. En outre, ses symphonies, particulièrement dans les mouvements lents, ont souvent une grandeur céleste. Selon Alfred Einstein : « Ses symphonies exhalent une fois de plus un esprit cosmique. L'amour de la nature, la piété, la gaieté et le mysticisme cherchent, dans des formes de danse et dans des chorals solennels, les éléments de leur expression ». Le plus grand brucknérien qui ait jamais été est bien Eugen Jochum, fils d'instituteur comme Bruckner, et qui devait débuter au concert à vingt-quatre ans en dirigeant à Munich la Septième Symphonie de Bruckner ! Son Intégrale des symphonies du grand compositeur autrichien en constitue la somme la plus achevée : c'est un univers entier qui s'ouvre avec ses immenses travées, cette projection spirituelle du matériau romantique, l'ensemble avec une homogénéité inégalée dans la tension la plus exigeante, la prolifération colorée, l’immensité du souffle. Nous nous retrouvons là, à des hauteurs où l'on respire un air qui est d'une teneur plus forte en oxygène que celui du commun des mortels. On en sort à la fois abasourdi et régénéré. Une expérience mystique du dépassement qui culmine dans les dernières symphonies. Bruckner - Symphony No.7 “Adagio“ (Century's recording : ängler 1942) Anton Bruckner PLAYLIST (reference recordings) :
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