À quelques mois des JO, des personnes qui utilisent le métro quotidiennement, reprochent que les transports en commun soient praticables qu’entre 11 et 17 heures “C’est l’enfer dans les métro parisiens“, surtout avant 11h et après 17h.... compliqué quand on n’est pas à la retraite. Direction la ligne 12. Première rame, bondée. Pas de problème, il suffit d’attendre la suivante. Bondée aussi. Arrive la troisième, c’est pareil. On entre là-dedansLe nez collé à la vitre gluante de la porte. Un supplice qui dure une vingtaine de stations. Les passagers ont tous un casque sur la tête, tout le monde regarde son téléphone. On se souvient, ému, du temps jadis où la majorité des adultes lisaient un journal. Pour ajouter à la peine, comme disait Édouard Balladur lorsqu’il a emprunté le RER, il fait une chaleur d’enfer. Avec les vêtements d’hiver, c’est intolérable, il faudrait venir en débardeur. Le soir, au retour, même combat. C’est une torture. Le lendemain, autre option : l’autobus. Arrivé à l’abri, le panneau indique que le prochain bus de la ligne 39 arrive dans 19 minutes. On en prend un autre qui nous dépose à 20 minutes à pied du lieu de travail. Il semble qu’à Paris, les transports en commun soient praticables entre 11 et 17 heures, ce qui est compliqué lorsqu’on n’est pas à la retraite. Lorsque les touristes arriveront pour les JO, ils seront en droit de se demander si les passagers du métro parisien ne seraient pas, par hasard, des grands singes
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